L’agence Frisch travaille déjà avec de nombreux fournisseurs qui, à notre connaissance actuelle, disposent de tous les certificats et licences nécessaires. Toutefois, le contrôle doit être répété régulièrement, car les lois et les droits des autres fabricants peuvent également changer en permanence. De plus, nous savons que de nombreux fabricants sont fiables et que leurs produits sont de bonne qualité. Grâce à nos contacts sur place, par exemple en Chine, en Argentine et en Indonésie, nous sommes également au courant de l’actualité politique et économique et sommes également informés des lois et règlements. Bien sûr, nous ne pouvons pas être aussi bien informés et conseillés pour chaque branche et chaque produit, mais vos risques seront considérablement réduits grâce à notre collaboration. Vous pouvez à tout moment obtenir un conseil juridique auprès de l’avocat que nous vous recommandons.Les principes essentiels lors de la première importation d’un nouveau fournisseur de Chine (s’applique également aux fournisseurs de certains autres pays asiatiques, comme l’Inde, l’Indonésie et le Vietnam)

– Ne jamais partir d’une date de livraison fixe et prévoir beaucoup de temps- N’investir que ce que vous êtes prêt à perdre- Ne jamais vendre de la marchandise qui n’a pas encore été livrée de Chine et contrôlée chez vous.

L’importation de Chine est un parcours du combattant qui réserve toujours de nouvelles surprises. Nous sommes prêts à faire ce parcours du combattant pour vous.

Risques liés à l’importation en Chine (Global Sourcing)

Élaboration scientifique de David Frisch, directeur de l’agence Frisch International

Consulting GmbH & Co. KG de Berlin.

1. I. La Chine, un marché en pleine croissance

1. II. Risques liés à l’importation de Chine, risques liés au Global Sourcing

III. Opportunités d’importation en Chine, opportunités de sourcing global

Dans le sud de la Chine, de nombreuses entreprises textiles ont disparu, car la production dans des pays comme l’Inde, le Pakistan, le Bangladesh, le Vietnam ou encore l’Indonésie est devenue beaucoup moins chère qu’elle ne l’est actuellement en Chine. Il y a quelques années encore, une grande partie des textiles achetés en Occident étaient « made in China ». Nous devons nous pencher sur la question de savoir si la Chine est encore un pays à bas salaires, en tout cas, la Chine doit de plus en plus faire face à la concurrence.

1. La Chine, un marché en pleine croissance

Même si nous entendons encore souvent dans les médias que l’économie chinoise s’affaiblit, il ne faut pas perdre de vue que cela signifie seulement que l’économie croît plus lentement, mais une croissance est toujours présente. Le 15 avril 2016, il était de 6,7 %.

Source : SPIEGEL ONLINE – 15.04.2016

En Allemagne, la croissance économique n’atteint même pas 0,2 % et pourtant, l’Allemagne fait partie des économies les plus grandes et les plus prospères. On voit donc que la croissance économique d’un pays et la force de son économie ne peuvent pas nécessairement être mises en relation. Le développement économique de la Chine est toujours gigantesque, si l’on considère en revanche la construction de nouveaux aéroports et de nouvelles liaisons ferroviaires et l’augmentation d’environ 70 % du nombre de passagers dans les aéroports chinois depuis 2010. Rien qu’en 2015, 45 nouveaux aéroports ont été construits en Chine et 88 aéroports ont été énormément agrandis. (Tille 2010, p. 7)

Mais comme la Chine s’adapte de plus en plus à la concurrence occidentale en termes de qualité, on peut s’attendre à ce qu’elle se détache à long terme de son image bon marché, ce qui se répercutera naturellement sur les prix.

1. Risques liés à l’importation de Chine, risques liés au Global Sourcing

Le cadre légal est un risque qui est souvent sous-estimé, mais qui peut avoir de graves conséquences sur le Global Sourcing. Pékin, par exemple, a limité le nombre d’immatriculations annuelles de voitures neuves de 50 000 à 20 000, ce qui est devenu un risque important pour l’industrie automobile. Les 20 000 autorisations ont été attribuées par loterie. D’autres villes chinoises, comme Guangzhou ou Shenzhen, réfléchissent déjà à des cadres similaires. (Kühl et Grundhoff 2011, p. 17 à 18)

Un autre risque non calculable est le risque de change. L’achat de devises étrangères et la dispersion des fournisseurs de différentes origines permettent toutefois de minimiser le risque.

Avec l’augmentation des distances jusqu’aux fournisseurs, les frais de transport peuvent normalement augmenter. La plupart du temps, cela ne peut être compensé que par des quantités d’achat plus importantes ou par de nouveaux contrats-cadres avec les entreprises de transport. Des frais de douane s’appliquent également aux livraisons en provenance de pays tiers. D’autres risques sont les dispositions visant à augmenter les droits de douane pour protéger le marché européen, comme par exemple le droit anti-dumping sur les vélos en provenance de Chine. En raison de l’allongement des délais de réapprovisionnement, un flux de trésorerie plus important est nécessaire, car le stock minimum dans la gestion des stocks doit être fixé à un niveau beaucoup plus élevé que dans le cas de délais de livraison courts, par exemple pour les fournisseurs situés en Allemagne ou dans un autre pays de l’UE. La capacité de planification s’en trouve également considérablement entravée. Pour compliquer encore les choses, les fournisseurs d’Extrême-Orient ont souvent des délais de production très longs, qui sont en outre souvent prolongés de manière inattendue. Il est possible d’y opposer des stocks plus importants ou des stocks minimaux plus élevés. Toutefois, si le fournisseur livre dans les délais, il peut à son tour y avoir des goulots d’étranglement dans l’entrepôt, en particulier pour les marchandises saisonnières. Les problèmes de délais ne concernent toutefois pas seulement, pour les commandes en provenance de pays tiers, les délais de production éventuellement plus longs du fabricant, mais une durée de séjour plus longue auprès des autorités douanières (en douane de sortie ou d’entrée) ou des retards lors de l’embarquement peuvent également entraîner des délais de livraison plus longs. Si des problèmes de qualité surviennent et ne sont détectés que chez l’acheteur, les livraisons ultérieures sont plutôt difficiles. D’une part, la réexpédition des réclamations est souvent disproportionnellement coûteuse, et d’autre part, la reproduction et la nouvelle livraison prennent beaucoup de temps. Si, en plus, la livraison ultérieure est effectuée par fret aérien en raison de la pression du temps, il en résulte des coûts plus élevés par rapport aux coûts « avantageux » du fret maritime. (Faust et Gan Yang 2013, p. 38)

Selon l’expérience du directeur de l’agence Frisch International Consulting GmbH & Co. KG de Berlin, M. David Frisch, conseiller d’entreprise spécialisé dans le commerce avec la Chine (ci-après Frisch), le commerce avec les pays tiers est notamment rendu difficile par les barrières linguistiques et la méconnaissance de la mentalité des partenaires commerciaux étrangers. La distance rend également souvent les choses difficiles, car les négociations personnelles, qui sont normalement régulièrement importantes, sont difficilement réalisables. Or, c’est justement en raison des mentalités totalement différentes qu’il serait souvent nécessaire d’aplanir les difficultés lors d’un entretien personnel. La charge de travail que représentent les négociations par e-mail devient ainsi très longue et coûteuse, notamment lors de négociations avec des fournisseurs chinois. Frisch a constaté que pour de nombreux acheteurs, l’achat en Chine est un terrain totalement inconnu. Les différences de lois, de conceptions juridiques, d’exigences de qualité, de normes, de savoir-vivre et de règles rendent souvent très difficile l’établissement d’une harmonie correspondante entre l’acheteur en Allemagne et le fournisseur en Chine lors des premières négociations d’achat. D’après l’expérience de Frisch, les acheteurs n’accordent pas suffisamment d’importance aux nombreux coûts annexes liés à l’achat auprès de tiers. Il faut savoir qu’un achat dans un pays tiers n’est rentable que si les quantités achetées sont importantes. Les coûts annexes tels que la logistique, l’assurance qualité et les transactions financières pèsent lourd dans la balance, surtout lorsque les quantités achetées sont faibles. Mais même en cas de commandes importantes, il convient de calculer à l’avance tous les frais annexes, comme les frais de douane, les frais de port, les assurances et le paiement de la TVA à l’importation, afin de pouvoir estimer de manière réaliste les économies potentielles. Il ne faut pas non plus négliger l’investissement plus important en raison des volumes de commande plus élevés, compte tenu des longs délais de livraison par fret maritime.

En Chine, les contrats de livraison sont souvent interprétés de manière à ce que de nombreux accords puissent être facilement contournés. Souvent, les fournisseurs chinois ne reconnaissent pas leurs erreurs et imputent tous les coûts supplémentaires et les problèmes de qualité au client, à moins que quelque chose de concret n’ait été convenu à ce sujet. C’est pourquoi les contrats de fourniture devraient toujours être détaillés et bien pensés.

Chaque importateur devrait en outre être conscient du fait que, d’un point de vue purement légal en Allemagne, il compte lui-même comme fabricant lors de l’importation sur le territoire économique de l’UE et qu’il doit par conséquent s’occuper lui-même des normes et des dispositions d’importation de l’UE. Il s’agit notamment de respecter les obligations en matière d’étiquetage des produits, l’ordonnance sur les emballages, l’ordonnance sur les déchets d’équipements électriques et électroniques, l’ordonnance sur les piles et les réglementations de l’UE, qui doivent souvent être respectées, en particulier lorsqu’une déclaration de conformité (CE) est requise pour le produit, comme c’est le cas pour la plupart des appareils électriques ou même des jouets. Le développement des fournisseurs est important pour tout client qui souhaite réduire ses coûts. Les fournisseurs qui produisent déjà en haute qualité dans le pays tiers et qui peuvent remplir les directives nécessaires ici ne sont généralement plus non plus dans le low cost-level. Les coûts bas ne peuvent souvent être réalisés qu’à long terme, lorsque les fabricants développent leurs propres produits. Mais il ne faut pas non plus oublier que de nombreux certificats peuvent être simplement « achetés » en Chine, selon Frisch. Dans la pratique, la recherche de fournisseurs implique souvent

90 % des certificats envoyés par les fournisseurs sont des « faux ». Les fournisseurs en Chine ne sont souvent pas conscients du fait que l’acheteur en Allemagne souhaite vraiment respecter les réglementations, mais il n’est pas rare qu’ils pensent « l’essentiel est qu’il y ait un certificat ».

D’après l’expérience de Frisch, rares sont les importateurs qui se préoccupent du risque de dommage pendant le transport ou de la responsabilité en général. Souvent, les acheteurs ne savent même pas avec quels Incoterms la marchandise est expédiée. Les incoterms indiquent le lieu d’exécution et le transfert des risques de la marchandise, donc également le moment jusqu’auquel la responsabilité incombe au fournisseur et à partir duquel elle incombe à l’acheteur. Si le fournisseur prend en charge le transport jusqu’au port de Hambourg (CIF), il peut en outre faire fixer lui-même des frais spéciaux au port de Hambourg, dont l’acheteur en Allemagne n’est alors surpris que lorsque le transport prétendument avantageux se transforme de manière inattendue en une part élevée des coûts.

Pour atteindre les prix souvent recherchés par les acheteurs en Allemagne, les fabricants des pays tiers sont souvent prêts à faire des économies sur la qualité. La forte pression sur les coûts que les acheteurs allemands exercent souvent conduit à une qualité inférieure, car les fabricants asiatiques essaient de répondre à la pression sur les coûts, mais les économies ne peuvent souvent être réalisées qu’au détriment de la qualité. Souvent, les fournisseurs en Chine font également des erreurs de calcul lors de la première livraison, ce qui peut entraîner des augmentations de prix soudaines lors de la deuxième livraison, dans des cas qui ne sont pas rares, allant jusqu’à 30 %. (Feisel 2008, p. 27 à 28).

Le plus grand risque de l’importation chinoise est sans doute la qualité. Il n’est pas rare d’entendre parler de rappels de marchandises « made in China » par de grands fabricants et tous ceux qui importent de Chine ont certainement déjà été plus ou moins touchés par des problèmes de qualité. Cela est souvent dû à la mauvaise formation des collaborateurs. De nombreux importateurs n’ont pas réussi à améliorer cette situation. Les collaborateurs désormais spécialement formés postulent avec les nouveaux

références auprès d’usines d’investisseurs étrangers qui paient bien, ce qui entraîne une forte rotation du personnel. Pour celui qui veut produire à bas coût, il est plutôt difficile de garder des collaborateurs bien formés en Chine, car les chances pour les collaborateurs bien formés en Chine sont très bonnes pour obtenir également des emplois très bien rémunérés.

Bien sûr, le piratage de produits en Chine peut également être considéré comme un risque, mais cela n’a souvent pas d’importance tant que l’on entretient de bonnes relations avec le fabricant et que celui-ci continue à nous fournir. La propre marque doit également avoir atteint un certain niveau, c’est-à-dire une notoriété internationale, pour que le fournisseur se donne la peine de vendre le produit du client comme étant le « sien » ou comme étant un plagiat. Il est plus risqué d’importer un produit proposé par le fournisseur sans vérification supplémentaire, car il n’est pas rare que les Chinois copient les designs des produits, ce qui augmente naturellement le risque d’infraction à la protection des brevets. Un coup d’œil à la base de données de recherche de l’Office des marques et des brevets ne devrait donc pas faire de mal avant une importation, afin de réduire le risque d’interdiction de vente ou de demande de dommages et intérêts.

III. Opportunités d’importation en Chine, opportunités de sourcing global

L’une des principales raisons de se lancer dans le Global Sourcing est la réduction voulue des coûts des matériaux. Un pool plus important de fournisseurs à l’étranger permet en outre de renforcer la position sur le marché et donc la capacité de négociation vis-à-vis des fournisseurs. Si les fournisseurs sont répartis dans différents pays d’origine, les pénuries d’approvisionnement dues à de nouvelles dispositions dans un pays d’origine peuvent être minimisées. Grâce à des possibilités de livraison alternatives toujours disponibles, il est également possible de réagir de manière plus flexible en cas d’insolvabilité ou d’autres éventuelles ruptures de livraison.

De nombreux fabricants en Chine produisent entièrement le produit dans leur propre entreprise. Frisch sait ainsi que chez certains fabricants, un étage de l’usine produit les moules et les outils, un autre les boîtiers en plastique et un autre encore tous les composants techniques de l’intérieur du produit. Cela crée bien sûr de la transparence pour l’acheteur, cela permet d’économiser sur la logistique en Chine, car moins de fournisseurs sont impliqués, et si des problèmes surviennent, il est possible de suivre plus rapidement à quelle étape de la production le problème s’est produit et comment éviter au mieux l’erreur à l’avenir. Mais en particulier sur les points suivants

« Assurance qualité », « Techniques de qualité » et « Documentation de la production », de nombreux fournisseurs chinois ont encore besoin de nombreuses formations et consultations. Cela devrait inciter l’importateur à mettre en place une optimisation commune des processus avec le fournisseur chinois, ce qui sera bénéfique pour les deux parties en vue d’une collaboration à long terme. (Faust et Gan Yang 2013, p. 56).

L’agence Frisch, en tant que conseil d’entreprise pour l’importation de Chine, apporte son soutien pour l’ensemble des

Services concernant les achats en Chine.