La Chine pose les jalons de nouvelles normes de qualité

On dit des produits chinois qu’ils sont mal fabriqués, qu’ils ont une durée de vie extrêmement courte et qu’ils utilisent des matériaux bon marché. Mais l’époque où les entreprises de l’Empire du Milieu misaient sur la quantité plutôt que sur la qualité appartient de plus en plus au passé. Assurance qualité de produits et de services devient la norme en Chine. Le changement ne se produit pas sans raison. D’une part, le marché international est inondé de produits bon marché en provenance de l’Empire du Milieu. D’autre part, ce sont les Chinois eux-mêmes qui souhaitent plus de qualité et donc plus de haut de gamme pour les produits de leur propre pays.

Assurance qualité : rentable à la fois pour les entreprises et les utilisateurs finaux

Dans la Assurance qualité le respect des directives de qualité est contrôlé à chaque étape du projet afin de satisfaire aux normes établies. Il existe deux formes – d’une part l’assurance qualité dynamique et d’autre part l’assurance qualité statique. Dans le cas d’une surveillance dynamique, il n’y a pas d’exigences externes en matière de respect de la qualité. En revanche, dans le cas de la méthode statique, il y a des contraintes externes. Tout au long du processus, il y a ce qu’on appelle des valeurs de référence qui doivent être vérifiées et remplies progressivement. Ce n’est qu’une fois les exigences atteintes que le produit est certifié.

Les entreprises et les clients finaux en profitent. Si une entreprise se soumet aux exigences de l’assurance qualité, elle peut en même temps optimiser certaines étapes du processus. Il en résulte des produits de grande qualité et des coûts de production réduits. Cela peut à son tour être répercuté sur le client final qui, dans le cadre d’un maintien optimisé de la qualité, reçoit des marchandises d’un rapport qualité-prix cohérent. Parallèlement, la fidélisation de la clientèle s’en trouve renforcée.

La Chine en pleine mutation qualitative pour un meilleur niveau de vie

En revanche, pour les produits en provenance de Chine, la règle a longtemps été : la masse plutôt que la classe. Mais l’Empire du Milieu est en pleine mutation. L’économie chinoise a connu une croissance beaucoup trop rapide au cours des dernières décennies et la crainte d’un effondrement est palpable. C’est en partie la raison pour laquelle la Chine souhaite se distancer de son image bon marché. Pour pouvoir atteindre cet objectif, le gouvernement chinois mise sur des réformes et de nouvelles structures. Le gouvernement chinois souhaite passer d’une dépendance à l’égard des exportations à une économie intérieure plus forte et à un meilleur équilibre social. Bien sûr, le modèle actuel du gouvernement chinois a également eu des effets positifs. Après tout, les produits et les salaires bon marché ont permis à quelque 20 millions de Chinois de sortir de la pauvreté au cours des vingt dernières années.

Mais l’ouverture de l’État communiste au monde occidental signifiait en même temps que la population découvrait soudain le monde occidental de la consommation et que celui-ci offrait bien plus que ce que l’économie planifiée chinoise proposait. Entre-temps, les métropoles chinoises comptent des boutiques de luxe, des enseignes de produits étrangers éclairées de couleurs vives et d’immenses centres commerciaux. Mais on ne peut pas encore parler d’égalité sociale au sein de la population. Les fossés sociaux du pays sont bien trop profonds. Cela signifie que l’objectif d’un équilibre social et d’une situation économique stable, dans laquelle le comportement de consommation conduit également de manière déterminante à des chiffres positifs, n’est pas réalisable sur cette voie que la Chine a suivie jusqu’à présent.

C’est pourquoi une augmentation des salaires est inévitable en Chine, même si ceux-ci ne sont pas comparables aux normes européennes. Bien que le revenu moyen des Chinois ait augmenté jusqu’à 200 % depuis 2006, on gagne toujours en moyenne l’équivalent de 600 euros à Pékin. C’est pourquoi de nombreux parents économisent très tôt pour que leur enfant puisse étudier à l’université et obtenir ainsi de meilleures possibilités d’emploi.
Mais si l’on veut que le revenu moyen de la population chinoise augmente, il faut en même temps inaugurer une nouvelle ère de planification économique. Et les salaires en Chine vont et doivent augmenter – c’est ce que prévoient les experts, les études et les entreprises de renom. Le cabinet de conseil McKinsey prévoit également que les revenus de quelque 400 millions de Chinois doubleront à nouveau d’ici 2020. Toutefois, l’économie de la deuxième économie mondiale n’est pas la seule à être en mutation. De nombreuses personnes – en particulier dans les métropoles chinoises – veulent des produits qualitatifs. De plus, la population chinoise commence à se rendre compte que les marchandises fabriquées à la main ont également une grande valeur.

L’État doit maintenant réagir pour continuer à être présent sur le marché international, mais aussi dans son propre pays, et ne pas rater le coche économique. Actuellement, il y a plusieurs chantiers que la Chine doit réformer pour continuer à jouer un rôle de pionnier sur le marché international. D’une part, des réformes structurelles sont nécessaires. D’autre part, la protection de l’environnement est un sujet important. Mais l’objectif d’équilibre social et l’adaptation des normes qualitatives dans la production de marchandises font également partie des chantiers.

Chine : la qualité plutôt que la quantité sur son propre territoire

Mais se contenter d’augmenter les salaires pour stimuler la consommation dans son propre pays ne fonctionne pas. Dans ce cas, le mot magique est Assurance qualité. Et celle-ci commence déjà dans les ateliers de production chinois. Pour cela, la Chine investit des millions dans la recherche et le développement. Dans le même temps, l’État veille, avec la Assurance qualité pour que les processus de production soient optimisés afin de trouver un équilibre entre des produits de qualité et des coûts de production réduits. Parallèlement, la hausse des salaires doit être absorbée. Un défi évident pour le gouvernement chinois. Mais l’économie chinoise ne fonctionne plus avec des prix de dumping et des salaires bon marché. Le gouvernement chinois est convaincu que sans ses propres marques, il ne sera pas possible de se consolider sur le marché international. C’est pourquoi, à l’avenir, les produits en provenance de Chine ne porteront pas le poids d’une image bon marché, mais convaincront par leur qualité.

C’est également le souhait de la population chinoise. En effet, ils se sont habitués aux produits étrangers et à leurs normes de qualité élevées. Pour l’instant, la Chine peut encore répondre à la demande. Mais si les salaires sont augmentés et l’infrastructure améliorée, la couche de la population qui peut s’offrir ces produits augmente en même temps. La Chine n’obtiendrait son indépendance que si les biens et services produits sur son territoire répondaient aux mêmes normes de qualité que les produits étrangers.

La Chine est sur la bonne voie pour y parvenir. La liste des réformes structurelles du gouvernement chinois est longue. Mais de nombreux experts économiques reconnus s’accordent à dire que la Chine peut tout à fait réussir à s’éloigner de son image de pays à bas prix pour atteindre des normes de qualité élevées.

Assurance qualité externe des investisseurs étrangers en Chine

La Chine est également un site attractif pour les entreprises étrangères. Depuis la fin des années 1970, de très nombreuses entreprises internationales se sont installées dans l’Empire du Milieu, car les coûts de production y sont plusieurs fois moins élevés que dans leur propre pays. Mais le grand défi pour les entreprises qui produisent à l’étranger est le respect des normes de qualité. En effet, sur le marché international, il existe une obligation stricte de respecter des directives pour pouvoir commercialiser des marchandises. En Chine, de nombreuses entreprises étrangères font donc appel à une assurance qualité externe pour garantir le respect des directives. Mais l’assurance qualité sert aussi à ce que l’ensemble du processus de fabrication se déroule de manière optimale et permette de réduire les coûts. Il s’agit bien sûr d’un processus coûteux, mais qui peut conduire à une amélioration constante et, en même temps, à une augmentation des bénéfices. L’un des facteurs les plus importants de l’assurance qualité est l’analyse et la planification, afin de pouvoir créer une structure pour l’ensemble du processus. Cette structure aide à diviser le processus en différentes sections. En même temps, il peut montrer à l’entreprise quelles sont les ressources nécessaires, comment la mise en œuvre du processus est réalisable et quels investissements sont nécessaires. En résumé, l’assurance qualité offre, avant même le début du processus, une structure transparente et claire qui peut offrir une conception planifiée lors de la mise en œuvre. En outre, cela permet de vérifier régulièrement, au cours du déroulement, les sous-sections à l’aide des données de référence déterminées. Cela permet de garantir que les normes de qualité sont respectées pendant le processus. En même temps, il est possible d’optimiser certaines étapes du processus sans devoir modifier l’ensemble du processus.

Enfin, l’évaluation de la qualité a un impact Assurance qualité positivement sur la fidélisation de la clientèle. En effet, pour se distinguer sur le marché international, il ne suffit plus aujourd’hui de porter un nom riche en traditions ou de proposer un produit particulièrement avantageux. De nos jours, c’est la combinaison d’un prix attractif et de la qualité qui convainc les clients. Parallèlement, l’application de l’assurance qualité permet de mieux prendre en compte les plaintes des clients et de procéder à des améliorations. C’est l’ensemble de ces éléments qui fait qu’une entreprise est digne de confiance pour les clients.

Les entreprises internationales en Chine ouvrent la voie à une meilleure assurance qualité

Cependant, les entreprises étrangères en Chine doivent d’abord poser les bases d’une gestion compétente de la qualité. En effet, le respect des normes de qualité dans le processus de fabrication nécessite une interaction entre les spécialistes, les technologies appropriées et la structure. C’est là que le bât blesse. La Chine a certes pu rattraper son retard dans les domaines de la technologie et de la structure, mais même la Chine n’est pas à l’abri d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Les ingénieurs sont particulièrement recherchés par les entreprises étrangères. Il y a suffisamment de diplômés avec un excellent diplôme en Chine, le contenu de la formation ne correspond souvent pas aux exigences des entreprises étrangères. Ainsi, les entreprises allemandes en particulier estiment que les diplômés chinois ont reçu trop de théorie et pas assez de pratique pendant leur formation. La formation des professionnels locaux s’avère donc souvent longue. Pour y remédier, de nombreuses entreprises collaborent avec le gouvernement chinois et proposent des formations continues aux professionnels chinois afin de pouvoir répondre aux exigences des entreprises étrangères. De nombreuses entreprises investissent dans leur personnel qualifié. Des subventions, des petits cadeaux et une ambiance de travail agréable permettent aux entreprises de fidéliser leur personnel qualifié. Il s’agit là aussi d’une partie de l’assurance qualité. En effet, seuls des professionnels formés peuvent contrôler de manière optimale le processus de fabrication et respecter les normes.

Un autre défi pour les entreprises étrangères en Chine est l’infrastructure du pays. Certes, il n’y a plus guère de différences entre les métropoles chinoises et les autres grandes villes du monde, mais il n’en reste pas moins que l’image est très différente, en particulier dans les campagnes. La logistique, en particulier, est ainsi rendue plus difficile pour les entreprises étrangères. Mais là aussi, le gouvernement et les entreprises travaillent en étroite collaboration pour améliorer constamment l’infrastructure du pays.

Cependant, ces aspects montrent également que Assurance qualité est un projet interentreprises qui va bien au-delà des murs des ateliers de production. Mais pour la Chine, cela pourrait Gestion de la qualité peut tout à fait être une chance pour le changement voulu.

De l’économie planifiée à la deuxième puissance économique mondiale

Pour comprendre les difficultés du changement, il faut jeter un coup d’œil sur le passé récent du pays. Avec Mao, la Chine est devenue dans les années 1940 un État communiste avec une économie planifiée. Ce n’est qu’à la mort de Mao que le pays a pu entamer des réformes. C’est ainsi qu’a commencé l’ouverture progressive du pays. Les premières entreprises étrangères sont arrivées en Chine, le commerce extérieur s’est développé et la Chine est devenue la deuxième puissance économique derrière les États-Unis. Mais cela a entraîné de nouveaux problèmes. De nombreux domaines ont été négligés pendant les années de boom économique en Chine. Il s’agit par exemple de l’approvisionnement alimentaire de la population et de la pollution croissante de l’environnement. Entre-temps, il apparaît clairement qu’il existe un besoin urgent de commerce. Mais le « Rapport sur la modernisation de la Chine » du gouvernement chinois ouvre un tableau moins favorable. Ainsi, le niveau de développement de l’industrie chinoise a environ 100 ans de retard sur l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Même le Japon n’est pas à la hauteur de l’Empire du Milieu. Mais la Chine possède toujours un potentiel, y compris pour les entreprises étrangères. En effet, l’État investit des milliards pour rattraper son retard et ne pas se laisser distancer par l’économie mondiale.

Prévisions positives pour le changement d’image de la Chine

Mais les prévisions pour l’avenir de la Chine s’annoncent positives. Les experts estiment que la Chine détrônera les États-Unis dès 2020 et deviendra la première puissance mondiale. Les entreprises étrangères remarquent également une nouvelle tendance. L’industrie automobile, en particulier, n’exporte pas seulement depuis la Chine, mais parvient à augmenter ses ventes dans l’Empire du Milieu. Même Porsche a vendu environ 30.000 voitures de luxe à des Chinois en 2012. La raison : la qualité est bien perçue par la population chinoise. Et la Chine s’inspire des normes de qualité des entreprises étrangères.

Cela vaut également pour les marques traditionnelles chinoises. Une marque chinoise de plus de 50 ans reçoit un certificat de l’État. Cependant, sur plusieurs dizaines de milliers de produits, environ 70% ont disparu du marché. Environ 10 % des marques restantes connaissent aujourd’hui une renaissance après une modernisation en profondeur.

Le changement n’est certes pas sans obstacles, mais la Chine pourra continuer à s’imposer sur le marché international. Seulement à l’avenir, pas seulement avec des produits bon marché, mais aussi avec des marchandises qui possèdent des normes de qualité élevées. Cela prendra certes encore du temps, mais si les objectifs visés sont mis en œuvre et que l’infrastructure continue à être développée, la Chine a de bonnes chances de rester un site attractif pour les entreprises étrangères. Car la Chine a prouvé au cours des dernières décennies qu’elle pouvait créer quelque chose de grand à partir de rien.

Vous aussi, vous pouvez importer des marchandises de bonne qualité de Chine si vous en posez vous-même les bases. Une agence de Inspections en Chine peut vous aider dans cette démarche.